Nepal: Everest Base Camp

Népal : le mythe du voyageur

Voyages au Népal : treks, randos et circuits

Népal, les “marches qui mènent au paradis”. Avec 2000 sommets entre 6000 et 8000 mètres, ce tout petit pays ne cesse d’attiser les convoitises des passionnés de trekking et d’alpinisme. Offrant une grande variété de paysages, des jungles les plus exubérantes aux glaciers les plus purs, il se révèle également un creuset fantastique de cultures et d’ethnies mêlées. Une destination incontournable pour le randonneur.

Quand partir au Népal ?

Le Népal est soumis à un régime de mousson qui conditionne le choix des zones de randonnée et de trekking en fonction des saisons : 

• Le printemps, de mars à mi-mai, est idéal pour assister à l’explosion de la végétation, notamment des rhododendrons, autour des Annapurnas et vers le camp de base de l’Everest. Le ciel est généralement dégagé en matinée, la nébulosité marquée dans l’après-midi.
  
•  L’été, de juillet à septembre, est propice à la randonnée dans les régions du Mustang et du Dolpo, seules parties du Népal à l’abri de la mousson ;
  
•  L’automne, de mi-octobre à mi-décembre, offre des conditions optimales dans tous les massifs : beau temps en général, plus froid en altitude à l’approche de l’hiver.
  
•  L’hiver, de mi-décembre à fin février, le froid est sec, le ciel dégagé, l’ensoleillement important… De nombreux avantages pour le voyageur sans l’affluence touristique.

Que faire, que visiter au Népal ?

Le Népal est le pays du trekking par excellence, niché dans la chaîne de montagnes la plus haute du monde, l’Himalaya, et abritant parmi les plus grands sommets de la Terre. Parmi les plus belles régions de trek :

Le massif de l’Annapurna, dominant la plaine de Pokhara, abrite plusieurs sommets culminant à plus de 6000 mètres, dont l’Annapurna I (8091 m), premier “8000” de la planète conquis par Maurice Herzog.

Il côtoie à l’est le massif du Manaslu (8125 m), dont il est séparé par la vallée de Marsyangdi, à l’ouest celui du Dhaulagiri (8175 m), délimité par la vallée de la Kali Gandaki.

Au nord de la barrière du Dhaulagiri, isolé du reste du Népal par de hauts cols, le “pays caché”, le Dolpo, gardien de la culture et des traditions de l’ancien Tibet, dévoile des paysages minéraux ponctués d’oasis verdoyantes sous le bleu d’un ciel immense.

Prolongement de ce monde minéral, le Mustang, avec ses somptueux monastères bouddhiques, est l’écrin du Saribung Peak, à plus de 6000 mètres.

Au nord de Kathamandu, les magnifiques villages en pisé des collines de l’Helambu, les lacs sacrés de Gosainkund, et les nombreux villages tamang, sherpas et newar, sont l’apanage du Langtang, protégé par un parc national.

Le Khumbu, l’une des régions les moins visitées du Népal, ouvre la marche vers le toit du monde, l’Everest, qui abrite la plus grande concentration de sommets : Ama Dablam, Thamserku, Pumori, que l’on rejoint depuis Namche Bazar, capitale du pays sherpa.

Enfin, les paysages variés du Makalu, de la jungle aux glaciers, et le Kangchenjunga, troisième plus haut sommet de la planète, aux confins du Népal, sont également des hauts lieux de trekking.

Plus inattendu, le Népal abrite la réserve animalière de Chitwan, dans la région du Teraï, à la frontière indienne, où l’on peut observer éléphants, rhinocéros et crocodiles. A découvrir au cours d’une extension de voyage ou en famille.

Versant culturel, la vallée de Kathmandu, inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco, les trois anciennes villes royales, Kathmandu, Bhaktapur et Patan, aux nombreuses richesses, ainsi le temple hindou de Pashupatinath ou le stûpa de Bodnath, haut lieu du bouddhisme…

Sans oublier les rencontres avec la population népalaise, qui depuis des siècles se déplace à pied, sur des sentiers rythmés par de nombreuses manifestations de la vie religieuse (moulins, murs, drapeaux à prières, monastères…).

Quel trek choisir au Népal ?

Pour une première randonnée d’approche du Népal, les massifs des Annapurnas ou du Langtang sont tout indiqués, offrant les plus belles facettes du pays à des altitudes modérées : paysages d’exception avec les forêts de rhododendrons, en fleur au printemps, vie dans les villages gurung et univers sacré des paysans… Tout comme les régions de l’Everest et du Manaslu, également à plus faible altitude.

Pour randonner sur des itinéraires secrets, le Dolpo, avec ses ethnies montagnardes, ses vallées perdues au pied de sommets glaciaires, sa culture tibétaine bouddhiste, est faite pour les amoureux de trekking hors des sentiers battus. Tout comme le Mustang et son décor lunaire…

Pour un trek engagé, privilégiez le Manaslu, huitième sommet du Népal de plus de 8000 mètres, offrant des vues exceptionnelles sur la chaîne himalayenne, ou encore la haute route de l’Everest ou le Kangchenjunga.

Pour les alpinistes, Island Peak (6189 m), Mera Peak (6476 m), Himlung Himal (7126 m) et Saribung Peak (6328 m) figurent parmi les grands trekking peaks.

Voyage en résumé: Trek au pied de l’Everest : Everest Base Camp

Ama Dablam (6856 m), Pumori (7165 m), Nuptse (7861 m), Lhotse (8501 m), Everest (8848 m)… Ces noms s’égrènent dans nos têtes comme un mantra répété à l’infini. A la sortie des escaliers conduisant à Namche Bazar, capitale animée du pays sherpa, ils s’élèvent devant nous. Au pas lent des villageois, le sentier nous conduit aux lacs de Gokyo, précédant l’ascension du Gokyo Peak (5360 m) et la traversée du Cholo Pass (5240 m). Une journée au véritable camp de base de l’Everest est l’occasion de réaliser les premiers mètres de l’ascension la plus convoitée de la planète. Bien acclimatés, nous gravissons ensuite le Kala Pattar (5545 m), belvédère imprenable sur l’Everest, et les principaux sommets du haut Khumbu. Un itinéraire complet, prestigieux, l’accomplissement d’un rêve !

• La diversité des paysages, avec un itinéraire en boucle et le passage du Cho La (5420 m).
• Les lacs turquoise de Gokyo.
• L’ascension de deux belvédères : le Gokyo Peak (5360 m) et le Kala Pattar (5630 m).
• Une journée consacrée au camp de base de l’Everest.